Toutes bonnes nouvelles concernant autrui sont toujours une joie à entendre. Une amie qui décroche le poste de ses rêves, un cousin qui emménage dans un magnifique manoir, un couple d’ami qui se fiance…
Mais quelquefois, notre première réaction positive peut se transformer en une réaction mitigée voire même négative. La cause ? Notre capacité de transposition.
Cela ne remet pas en question le fait qu’on soit profondément heureux pour les autres.
On va simplement se mettre à leur place durant quelques secondes de façon inconsciente. On s’approprie cette nouvelle. Voilà. C’est là. Juste là. Ce moment où en un quart de seconde, on tourne la clef dans le starter et on amorce le moteur de la remise en question.
On va projeter ses propres attentes et frustrations dans l’histoire des autres. On se dit « Pourquoi ça ne m’arrive pas à moi ? » ou « Je veux la même chose ».
On ne va pas se mentir, on a tous ce type de réaction, qu’on assume difficilement et qu’on qualifie d’ailleurs à haute voix de puérile ou de ridicule. Mais bon on ne le nie pas, on le pense malgré nous.
On peut assimiler cette deuxième réaction à de la simple jalousie. C’est en réalité un ersatz de jalousie. Une « saine jalousie » en somme.
On va transformer toutes ses pensées (qui sont totalement humaines et rationnelles) en un carburant pour se donner un coup de boost, avancer, accélérer et atteindre ses objectifs.
Le piège à éviter ? Ne pas utiliser cette source d’énergie à bon escient. Le risque ? La rivalité, la frustration, l’immobilisme et parfois même la haine.
En un mot on arrête de se culpabiliser lorsqu’on se transpose après avoir appris une bonne nouvelle. La comparaison saine à autrui est un élément essentiel à notre épanouissement personnel.
Après tout on est que des Hommes, on s’observe, on se jauge, on réfléchit, on se remet en question, on apprend, on évolue… et tout cela, c’est un peu grâce à notre « saine jalousie ».
Laisser un commentaire